Le temps
(limité) de militer.
Charles
Cela fait déjà plusieurs années que j’étudie aux cycles supérieurs, et j’ai rapidement réalisé que l’école prenait trop de place dans mon horaire par rapport à l’importance que j’accorde à d’autres aspects de ma vie, notamment mon engagement social dans les mouvements écologistes.
En ce moment, je travaille et j’étudie à temps partiel dans le but d’avoir plus de temps à consacrer à des projets personnels et des activités militantes. L’année prochaine, j’envisage de réduire encore davantage ma charge de travail, puisque ce n’est ni l’université ni mon emploi qui me motivent le plus, mais bien le fait de m’engager dans la défense du vivant.
J’ai la conviction que c’est en tant que communauté que nous sommes les plus résilient·es. J’aimerais donc avoir plus de temps à consacrer à celles qui m’entourent et dont je fais partie. À mon sens, cela doit se faire notamment en nouant et entretenant des ponts entre les différents cercles militants, écologistes et artistiques qui partagent des luttes communes. J’ai l’espoir, naïf peut-être, que c’est ainsi, ensemble, que nous réussirons à changer de paradigme.