Le temps

(limité) de militer.

Simon Ouellet

Mon parcours scolaire avait bien commencé. Mes notes avaient toujours été bonnes, mais à un moment alors que j’étais au secondaire, l’absurde a finit par me rattraper. Je ne voulais pas rejoindre le système que j’avais vu exploiter et épuiser mes proches. De la même manière je me suis rendu compte que le monde tel qu’il m’entourait ne menait à rien si ce n’était qu’à sa propre destruction.


Je me suis donc mis à négliger mes études et je suis tomber dans une spirale anxieuse et dépressive qui m’a menée jusqu’à l’hôpital psychiatrique dans un pavillon pour adolescents en crise.


Depuis, je vais mieux et je suis rentré au Cégep. J’essais de m’impliquer dans mes études parce que je comprends l’importance du savoir dans la lutte politique et que l’acquérir revient un peu à venger ceux qui dans ma famille ont été gardés dans l’ignorance…


Malgré tout, je n’arrive toujours pas à faire de l’école ma priorité, mon engagement militant me prenant beaucoup de temps et d’énergie et ayant aussi besoin de temps où décompresser pour maintenir une santé mentale stable.


Je n’ai donc pris que quatre cours cette session et je me sens tout de même débordé par mes activités.


Les problèmes auxquels nous faisons fasse présentement ne semblent pas en voie d’êtres réglés par ceux au pouvoir. Je pense de plus en plus qu’une rupture s’impose. Nous devrions cesser immédiatement de reproduire ce système et s’y attaquer directement.